L'otite

Déceler une otite chez un bébé n'est pas évident, surtout lorsqu'il est entré dans une période de poussées dentaires.

Un peu de fièvre, grognon, moins d'appétit, on se dit que c'est les dents ! Jusqu'au moment où on passe une nuit de merde parce que bébé a trop mal aux oreilles pour rester en position allongée.
Et là on file voir le médecin : bilan une double otite m'sieurs dames !

En gros nos seuls indicateurs de "vais-je chez mon médecin préféré pour la 4e fois dans le mois ?" sont :
- manque d'appétit
- fièvre au dessus de 38,5°
- indicateur suprême : il se tripote sans arrêt les oreilles en chouinant.

Valà, quand vous avez ces deux éléments ensembles, ya forcément un truc en plus que les dents !
Evidemment si Poupinet(te) d'amour a le nez qui coule et/ou crache ses poumons(rayez la mention inutile) ben vous savez aussi que les petites quenottes ne sont pas les seules à nous faire ch suer !

De nouvelles mamans

Les personnes qui ont suivi mon histoire dès le début, savent de qui je parle dans ce billet...

2 copines de galère, 2 essayeuses désespérées par l'attente qui se prolonge, 2 poulettes qui doivent attendre le coup de pouce de la médecine pour voir s'arrondir leurs bidons.

Et maintenant 2 mamans.

Quelle émotion de savoir qu'elles tiennent désormais le fruit de leurs efforts, de leurs espoirs, de leur patience !

Car toutes les deux ont du non seulement attendre leur tour pour sauter de joie en voyant un test de grossesse passer au positif, mais en plus, elles ont du laisser les jours défiler jusqu'après leur date présumée d'accouchement pour serrer leur bébé dans leurs bras.

Elles sont fortes, elles sont courageuses et elles vont pouvoir enfin profiter de leur bonheur, savourer chaque instant de cette nouvelle vie qui s'écrit à 3.

Félicitations à vous et à vos chéris !

Bienvenue à vos princesses, je leur souhaite une belle et douce vie, et je suis sûre qu'elles font déjà de vous des femmes comblées de bonheur.

Une page se tourne, un chapitre se clôt . . .

Je pense bien fort à celles qui attendent le même bonheur, que leur souhait soit exaucé bientôt . . .

La saveur de la maternité

J'ai la chance de connaitre le bonheur d'être mère et de le mesurer, de la savourer tous les jours en me souvenant de ce que j'ai vécu, il y a plus d'un an.

Oui je profite de ma fille, de ses sourires, de ses éclats de rires, de ses calins, de ses progrès.

Mais je garde en moi le goût amer de mon parcours.

Quand me vient l'envie de revivre une grossesse, je sais qu'il va surement me falloir du courage et de la patience.

Quand j'apprends les problèmes d'infertilité des copines, je me souviens de ce que j'ai vécu, de la profonde tristesse, du vide, de la colère que l'on ressent.

Et je trouverai toujours la nature injuste, de donner un bébé à un couple qui ne le mérite pas, et de le refuser à deux personnes qui s'aiment et qui feraient tout pour donner la vie.

J'ai souhaite très fort avoir un bébé, j'ai souhaité très fort que des copines connaissent le même bonheur et cela a fonctionné pour presque toutes.

Aujourd'hui je pense à deux femmes aimantes, souriantes malgré leurs épreuves et qui semblent se préoccuper plus du bonheur de leur entourage que de leur propre sort.

A ces deux femmes courageuses je souhaite que leur prochain rendez-vous avec la médecine leur offre ce qu'elles n'ont pas encore connu.

Le parfum de leur bébé.

La douceur d'une petite main dans la leur.

Le bonheur d'être mère.